Roman à découvrir: Tatiana, Tatiana et Alexandre, Inoubliable Tatiana
Auteur : Paullina Simons
Année : 2002, 2004, 2008
Éditeur : France Loisirs
715, 593, 962 pages
Cette « série » de trois romans se déroule des années 40 à nos jours, ou presque. L’héroïne principale, Tatiana Métanov, fête ses 17 ans au début du livre, le jour, qui sera celui où les Allemands décident d’envahir la Russie, pourtant leur alliée, officiellement du moins.Ce qui va plonger la famille dans des malheurs sans fin.Ils habitent à Léningrad, (Saint-Petersbourg), qui sera assiégée par les Allemands pendant toute la durée de la guerre. La nourriture deviendra de plus en plus rare, et le froid polaire fera énormément de victimes, auxquelles s’ajouteront celles des bombardements.
La famille de Tatiana, bien que protégée par le bel officier Alexandre, n’y résistera pas:Seule Tatiana, après de nombreuses aventures, toutes plus incroyables les unes que les autres, réussira à se sauver, et pourra même se réfugier aux Etats-Unis, où naîtra le fils d’Alexandre, qui avait été un enfant Américain, emmené en U.R.S.S. par un pére idéaliste et très naïf dans le pays de ses rêves… où tous les trois seront soupçonnés, accusés d’espionnage et enfermés.Alexandre avait réussi à s’évader et à changer d’identité.
Quelques temps après la naissance de son fils, Tatiana apprend qu’Alexandre, qu’elle croyait mort, est en fait détenu par les Soviétiques dans un ancien camp de concentration Nazi, elle confie son fils à une amie et part à la recherche de son mari. Elle le retrouve presque mourant, l’enlève et le ramène en triste état.
Là, après une longue période de déprime due à tout ce qu’il avait enduré, Alexandre, après avoir régularisé sa situation, devient peu à peu un chef d’entreprise riche et considéré, mais le mariage manque de se rompre : Tatiana refuse de quitter son métier d’infirmière et de devenir une vraie bonne épouse américaine. Après une forte crise, elle cédera et ils fileront le parfait Bonheur… jusqu’à de nouvelles aventures pour délivrer leur fils..
Le tableau de la vie en Russie, dans un immeuble communautaire,les descriptions de la campagne, la déception progressive du père d’Alexandre, tout cela est assez bien décrit. Les récits d’évasions, surtout dans les premiers tomes, font frémir. Mais tout de même, la 2ème guerre mondiale sans Stalingrad, l’Amérique uniquement blanche, sans Mac Carty, sans M.L.King et sans les Hippies, ça choque un peu.
Lu par Elisabeth Le Tutour
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